Au bon soin

Publié le par thact


Il en a de la chance !

Tiens bonjour les collègues, dans ce métier, je n’ai pas hésité à changer de lieu d’exercice, chaque fois que c’était nécessaire soit pour un rapprochement familial,
soit à cause d’une nécessité familiale, et je ne regrette pas ces changements, car j’ai pu voir autre chose qu’un seul et même service toute ma vie dans un seul centre hospitalier !
Je travaille avec des collègues qui eux ne sont jamais sortis du nid, jusqu’à leur retraite !
C’est pareil pour ma profession, un choix de techniques complémentaires s’ouvrent à vous, ou vous en profitez et vous vous spécifiez encore davantage, soit vous vous repliez dans un tranquille train-train et je comprend que certains en aient un peu marre parfois.
Voilà que nous pouvons améliorer la vie de nos patients qui sont souvent hospitalisés pour de grandes périodes, donc profitons en et eux avec.
La prévention c’est bien, mais avec cela il y a aussi le suivi quand ils sont sortis et rentrent chez eux ,qui dans un centre, qui à domicile ,dans leurs familles,avec leurs proches et se réintègrent dans la société.
Car souvent il y a de grandes coupures avec le monde extérieur ,et l’on se sent quand même mieux chez soi.
Nous intervenons donc à domicile pour le suivi de ces personnes, ce qui nous permet de venir voir ce qui se passe chez eux quand ils sont hors hospitalisation et parfois de comprendre le début des maux qui les ont emmenés à se retrouver coupés de leurs proches pendant quelque temps.
Expérience très intéressante, car si nous sommes les intrus dans une famille nous pouvons aussi parfois les aider à remonter la pente ensemble aussi bien pour la personne qui avait été  hospitalisée que pour la famille qui attend beaucoup de nous parfois.
À nous de ménager aussi la chèvre et le chou comme on dirait pour que chacun reprenne sa vie normale si possible et en tant que professionnels de la santé, nous devons aussi aider tout le monde. La « visite de secteur » était souvent le moment attendue pour un moment de réconfort, de soins parfois, et était toujours appréciée soit par la famille soit par la personne qui eût été hospitalisée.
Le moment du soin passé,traitement-retard à faire accepter ou non, sachant que quand « on va mieux on n’a plus besoin de médicaments », il faut faire comprendre que la rechute peut être là n’importe quand.
Les bilans qui nous permettent de savoir si le traitement est suivi à la maison  apportent un plus parfois dans ces échanges.le médecin traitant rencontré qui se charge parfois de l’application d’un traitement dans l’urgence,l’acceptation ou non de venir faire un bilan à l’hôpital sont des éléments du soin qui sont importants.
La priorité est d’abord le choix du patient de deux personnes qui le suivront avec qui il a eu le plus d’affinités pendant son hospitalisation, ce qui permet, je pense d’avoir au départ une très bonne relation.
Je n’ai jamais compris et je m’en excuse comment on pouvait ne faire que du suivi à domicile en n’ayant qu’une connaissance superficielle d’un dossier de patient pour effectuer ce suivi, ni avoir connu la personne, son histoire pendant l’hospitalisation.
Encore une fois la diversité offerte par les médecins psychiatre dans la prise en charge d’une personne se fait ressentir, aucune règle de soin commune, aucune manière de soigner qui pourrait avoir des règles de référence, à chacun son trip !
Heureusement que nous les soignants, nous avons une autre déontologie, que nous mettons en application plus strictement pour un soin technique tout du moins, le soin relationnel se faisant à chacun sa méthode, mais au moins dans tous les hôpitaux sur la même manière !
Prévention et suivi permettent aussi de ne pas se retrouver trop rapidement hospitalisé ,mai il y a aussi le suivi des personnes pour qui l’on aura établi des règles.On peut ainsi offrir un moment pour une journée par semaine au patient qui se verra offrir  un repas quand il viendra à l’hôpital, mais aussi un traitement à renouveler par exemple, un moment d’écoute, et à l’occasion une démarche administrative, une visite médicale.c’est le suivi le plus facile à mettre en oeuvre,
Mais cela n’empêche pas de temps en temps d’aller voir à domicile ce qui se passe, ou de l’accompagner pour une démarche extérieure, administrative, sociale, ou autre.
Mais tout le monde n’est pas motivé par la même démarche, donc si certains ont plaisir à sortir pour aller à domicile d’autres ne le sont pas et renvoient aux collègues ces taches !
On voit que la vie professionnelle de l’infirmier en psychiatrie est bien remplie  , du réveil matinal jusqu’au coucher du soleil, et la nuit pour surveiller le sommeil ou accompagner les angoisses !
Du soin en passant par les repas, les accompagnements divers, l’écoute, le dossier médical, les examens, il y a vraiment de quoi écrire !
Écrire sera dans quelque temps le prochain sujet, quand nous irons passer à une autre activité, la recherche infirmière !

Publié dans histoire de choix

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